La légère hausse de l'indice des prix sur un an est insuffisante pour faire monter la rémunération du livret préféré des Français.

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Les prix à la consommation ont reculé au mois de septembre par rapport au mois précédent mais sont en hausse de 1,6% sur un an, selon les données publiées mercredi par l'Insee.
En août, l'indice des prix à la consommation (IPC) avait progressé 1,4% sur un an.

Cet écart, de 0,2 point est toutefois insuffisant pour faire varier le taux qui sera offert par le livret A au 1er novembre prochain.
En effet, d'après la formule de calcul, la rémunération du livret est égale au meilleur d'une moyenne de taux courts, donnant 1%, et de l'inflation annuelle revalorisée d'un quart de point et arrondie au quart de point le plus proche, soit 1,75%, le taux actuel.

Le 15 octobre, le Gouverneur de la Banque de France ne devrait donc pas proposer de modification du taux.
D'autant que la révision au 1er novembre est facultative et doit être consécutive à une modification substantielle des conditions de marché, ce qui n'est pas le cas ici.

En parallèle, Bercy a annoncé à l'AFP mardi que le nombre de doublons était en forte baisse.
Au premier trimestre 2009, 22% des ouvertures concernaient des personnes possédant déjà un livret A.
Ce taux est descendu fin août à 10%.

Côté dépôts, le livret A a enregistré au mois d'août sa plus forte collecte nette depuis dix-sept mois avec un encours cumulé du Livret A et du LDD (ex-Codevi) qui a gagné 2,45 milliards d'euros en août, atteignant un total de 259,5 milliards.
La remontée du taux à 1,75% du livret A au 1er août a séduit les épargnants.