1 jeune actif sur 5 a déjà épargné pour sa retraite dès 25 ans selon le dernier Baromètre Axa de la Retraite.
Les retraités actuels ont commencé à se préparer en moyenne à 45 ans.

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Est-ce un signe de perte de confiance dans l'Etat-providence ?
20% des jeunes actifs âgés de 25 à 34 ans ont déjà commencé à préparer leur retraite, à 25 ans en moyenne, et 67% envisagent de le faire dès 41 ans selon le 5ème Baromètre Axa de la Retraite réalisé par GfK/ISL France.
La génération des retraités a quant à elle commencé en moyenne à préparer sa retraite à 45 ans.
En moyenne, les actifs qui ont commencé à épargner pour leur retraite l'ont fait à 37 ans, d'après la même étude.

Dégradation perçue du système de retraite.
Dans l'incitation à l'épargne, le baromètre montre que les jeunes (70%) et les quadras (71%) sont beaucoup plus sensibles à la dégradation du système de retraite que les actifs seniors (57%) et les retraités (42%).
Ainsi, les événements qui poussent les jeunes à préparer leur retraite sont, par ordre d'importance, la dégradation du système des retraites (citée dans 70% des cas), le fait d'avoir des enfants (65%) et le fait d'atteindre un âge clé - 30, 40, 50 ans (54%).

L'objectif principal d'une épargne en vue de la retraite est, « pour les actifs, d'assurer un revenu minimum pour soi ou, pour les retraités, de disposer d'une réserve disponible en cas de besoin », observe Axa.

2000 euros épargnés par an.
L'enquête révèle également les préférences des différentes générations en matière de produits de préparation de la retraite.
Chez les jeunes, le classement est le suivant : produits bancaires (84%), suivis des produits d'épargne retraite (78%), de l'immobilier (74%) et de la prévoyance (66%) « beaucoup plus plébiscitée que par les autres générations ».
Sans surprise, les retraités se portant quant à eux « davantage vers des produits d'épargne santé » (53%).

Les actifs épargnent 2100 euros et les retraités 1900 euros en moyenne avec un différentiel de 1 à 32 en fonction du niveau de revenus.
Ainsi, la moitié des épargnants « économisent moins de 100 euros par mois ».